A propos...

Amicale des Corses de l'Isère et des amis de la Corse. Association loi 1901. Grenoble, Dauphiné, Isère.

Elle a pour seul but de promouvoir la culture Corse par le biais d'actions et d'évènements spécifiques et dédiés.

Elle est apolitique, et aconfessionnelle !

Elle se constitue autour de valeurs simples et humaines dans l'échange, le partage et la convivialité.

Toutes les personnes sont appelées à partager et échanger avec nous dans le respect de notre promotion : apolitique et aconfessionnelle.

Quelques Corses Célèbres

Arrigu Della Rocca - (? - 1401).
Opposé à Gênes ce seigneur se rangea sous la bannière de l'Aragon, où il s'était réfugié. Il revint dans l'île avec une petite armée aragonaise, rallia les seigneurs de la Cinarca et se fit proclamer comte de Corse (le roi d'Aragon le nomma peu après son lieutenant général pour la Corse et la Sardaigne). Il pactisa avec Gênes, allant jusqu'à faire partie de la société financière Maona, puis reprit la lutte et parvint à régner sur la quasi totalité de la Corse. Sa chance tourna à la fin du XIVe siècle, il mourut en 1401, empoisonné selon certaines rumeurs.
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Sampieru Corsu - (1498-1567).
Plébéien né dans un hameau de Bastelica, le grand chef corse débuta très jeune dans la carrière des armes, servant un condottiere de la famille des Médicis. Il se battit aux côtés de Bayard et fut nommé colonel général des Gardes Corses par François 1er. Il épousa en 1545 une jeune noble insulaire, Vanina d'Ornanu. Craignant sa popularité, les Génois l'emprisonnèrent et l'humilièrent, provoquant en lui une haine farouche. Libéré sur l'intervention d'Henri II, Sampieru participa à l'intervention française de 1553 contre les troupes Génoises casernées en Corse. Il rallia de nombreux leaders insulaires et passa pour le libérateur de la patrie et ramena l'espoir. Il fut assassiné le 17 janvier 1567 par les Génois.
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Ghjuvan Petru Gaffori - (1704-1753).
Médecin originaire de Corte, Gaffori fit partie en 1745 du triumvirat élu des "protecteurs de la nation", alors que l'île se battait contre Gênes. Il prit Corte à l'occupant en 1746, contrôla tout l'intérieur et fut nommé général de la nation. Trahi par son frère, il périt dans une embuscade dressée par les séides de Gênes le 3 octobre 1753. La femme de ce héros Corse est entrée dans la légende en 1746 lorsqu'elle ordonna aux soldats commandés par son mari d'attaquer la citadelle de Corte, où les Génois retenaient leur jeune fils en otage. Elle se signala quelques années plus tard en résistant avec une poignée d'hommes, dans sa maison, à l'attaque des Génois revenus en force à Corte. Brandissant une torche au-dessus d'un baril de poudre, Faustine Gaffori menaça de tout faire sauter si l'on parlait de reddition : les assiégés tinrent tête à l'adversaire jusqu'à l'arrivée des renforts.
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Pasquale Paoli - (1725-1807).
Proclamé Père de la Patrie et Général de la Nation a fortement marqué l’histoire de la Corse. Il est l’initiateur de la constitution corse et contribua à l’élaboration de celle des États Unis d’Amérique ; de nombreuses villes américaines portent son nom : Paoli City dans le Colorado, l’Indiana, la Pennsylvanie… Proclamé Général de la Nation Corse le 14 juillet 1755, Pasquale Paoli fera de l’île un État doté d’une constitution, d’une administration, d’une justice et d’une armée. Ce ne sera qu’en 1761 que la Cunsulta de Viscuvatu décidera de frapper monnaie. Parallèlement à l’œuvre politique, Pasquale Paoli ouvre de nombreuses écoles et crée à Corti l’université de Corse. Il œuvre également sur le plan économique en favorisant l’agriculture, l’industrie et le commerce extérieur. Il crée une administration chargée de la culture des terrains et introduit la pomme de terre en Corse. Pasquale Paoli développe l’exploitation des mines de cuivre et de plomb et crée le port d’Isula. Sous son autorité la Corse devient une république admirée par de nombreux pays. Par un traité de dupes, signé le 15 mai 1768, la France prêta deux millions de livres à Gênes qui donna en garantie la Corse qu’elle ne possédait pas... Il s'en suivra une invasion, une guerre et la première démocratie moderne disparaît, annexée par un despotique roi de France. Pasquale Paoli finira sa vie à Londres où il mourut le 5 février 1807. En avril 1807 son buste est érigé à l’abbaye de Westminster ; il y est encore visible aujourd’hui. Ce n’est qu’en 1889 que son corps sera rapatrié en Corse et enterré dans sa maison natale à Merusaglia
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Dumenicu Lecca - dit Circinellu 1769.
La nation corse est vaincue à Ponte Novu par les troupes françaises. Malgré tout, la résistance continue. La résistance est qualifiée de "banditisme" par l'occupant français qui n'en poursuit pas moins une répression sanglante contre les corses. Ceux qui ne furent pas massacrées furent déportés par milliers au bagne de Toulon. En célébrant la messe, Dumenicu Lecca prêta serment de ne jamais déposer les armes tant que sa patrie serait occupée et devint un symbole. Le départ de Pasquale Paoli le ramène dans sa pieve que l'ennemi s'apprêtent à investir. Dans le village de Guagnu la panique s'empare des habitants. Circinellu les regroupe dans l'église, les harangue, leur montre la honte dont ils vont se couvrir s'ils abandonnent la lutte. C'est alors que de toutes les poitrines jaillit ce cri : "Paoli é libertà !". Le combat fut rude et sans répit. Vainqueur, Circinellu dirigea la résistance contre l'ennemi : embuscades puis fuite dans les montages sûres du Vicolais. Refusant de se soumettre au roi de France, les troupes françaises de "pacification" de la Corse se déchaînèrent sur sa famille et ses amis qui furent traqués, emprisonnés et déportés dans l'enfer des bagnes de France. Pour ne pas les compromettre davantage, Cirninellu passe alors dans le Fiumorbu et un jour de 1771, dans une grotte d'Ania, des bergers retrouvent son corps sans vie portant d'une main le crucifix et de l'autre un poignard. La croisade du curé de Guagnu venait de prendre fin.
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Carlu Andria Pozzu di Borgu - (1764-1842).
Partisan comme Paoli de l'indépendance corse, ce grand adversaire de Napoléon aimait la France mais n'acceptait pas que l'île lui soit inféodée. Juif errant de l'anti-bonapartisme, il voyagea en Europe et au Proche-Orient, fut chargé de missions par les Anglais, devint le conseiller et l'ambassadeur des tsars. Lié aux Bourbons, il fit preuve de générosité envers les bonapartistes quand s'effondra l'Empire et se retira des affaires politiques après avoir représenté la Russie à Londres. Pozzu di Borgu avait été nommé président du Conseil d'État Corse après le retrait de Paoli. Pasquale Paoli dit de lui : "Je l'ai donné comme un bon rasoir, qui dans la main d'un habile barbier coupe la barbe et dans la main d'un singe coupe la gorge".
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Ugo Colonna VIIIe - IXe siècle.
Grand adversaire des Maures, ce chevalier d'origine romaine apparaît tardivement dans la chronique. Il 'agit d'un personnage légendaire dont les traits et faits d'armes sont empruntés à plusieurs nobles d'Italie ayant guerroyés contre les Sarrasins.
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Giovannali.
Les Giovannali, furent les membres d'une secte mystique apparue au XIVe siècle, tenant probablement leur nom du fondateur du mouvement, le franciscain Giovanni Martini. Le clergé les accusa d'orgies, la population s'opposa à eux, les tuant ou les contraignant à l'exil.
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Guidice de Cinarca (Sinucellu della Rocca) Mort au début du XIVe siècle.
Fils d'un seigneur de la Cinarca, Sinucello della Rocca reçut des Pisans le titre de giudice (juge) pour avoir défendu leur ville contre les Français. Revenu en Corse (1245) après s'être couvert de gloire dans l'armée pisane, il accrut progressivement son pouvoir sur l'île. S'alliant tour à tour avec les Pisans et les Génois, ayant déclenché une guerre civile pour venger son père assassiné, il se conduisit en véritable souverain à partir de 1260. Limitant le pouvoir des seigneurs, il améliora la justice et le système fiscal. Vieillard, il tomba dans un guet-apens tendu par son propre fils, il fut alors livré aux Génois et mourut en prison.
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Giovanni Della Grossa 1388-1464.
Secrétaire de seigneurs insulaires, de gouverneurs génois et de légats pontificaux, il compte parmi les meilleurs chroniqueurs de la Corse.
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Salicetti (Antoine Christophe) 1757 - 1809.
Député du tiers état, puis conventionnel ayant voté la mort du roi, il favorisa la carrière du jeune Napoléon et fut ministre de la "Police de Joseph", Roi de Naples.
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Sénèque (Lucius Annaeus Senea) 4 av J.C. - 65.
Avocat mélé à la politique, écrivain et philosophe, il fut exilé en Corse par Messaline (41-49). Il vécut au Cap ou à Aléria et trace un tableau fort sombre du pays, "rocher abrupt, aride et broussailleux ". Rappelé à Rome, Sénèque devint le percepteur de Néron, qui lui ordonna plus tard de se suicider.
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Arrighi de Casanova (Jean-Thomas) 1778-1853.
Ce Cortenais se distingua pendant la campagne d'Egypte et participa glorieusement à la campagne de France. Nommé duc de Padoue, il fut gouverneur de la Corse (1815), sénateur et, à la veille de sa mort, gouverneur des Invalides.
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Matra Grande famille très puissante de l'époque.
Les Matra étaient alliés de Gênes et s'opposèrent à Pascal Paoli.
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Prosper Mérimée 1803-1870.
Inspecteur des Monuments historiques, Mérimée arrive à Bastia en août 1839 (il avait situé Mateo Falcone en Corse, une dizaine d'années auparavant, sans connaître l'île). Il sillonna le pays pendant deux mois environ de courses épuisantes, recensant sites archéologiques et églises, s'émerveillant de la beauté des paysages. Mérimée mit en valeur la préhistoire corse dans ses notes, s'intéressa aux hommes et rapporta le sujet de son célèbre roman, Colomba, inspiré d'affaires qui s'étaient déroulées à Fozzano et à Sartène.
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Abbatucci (Jean-Charles) 1771-1797.
Ce Corse de Zicavo, nommé général à 25 ans, défendit courageusement Huningue contre les Autrichiens et mourut lors d'une sortie.
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Giacinto Paoli.
Père de Pascal Paoli, il fut contraint par les Français de quitter l'île et de s'installer à Naples.
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Colomba (Carabelli ) 1765-1861.
Modèle de la Colomba de Mérimée, cette veuve de Fozzano était auréolée du prestige d'une vendetta sanglante, aux motifs devenus inexplicables, quand l'écrivain la rencontra en 1839. Séduit par sa fille Catherine "belle comme les amours", Mérimée s'inspira aussi de celle-ci pour créer l'indomptable personnage de son bref roman, mosaïque d'histoires vraies et de fictions écrit dès son retour sur le continent. L'œuvre fut lue à Colomba Carabelli ou Bartoli, son nom de mariage qui la taxa de fable.
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Arrigo Della Rocca Mort en 1401.
Opposé à Gênes ce seigneur se rangea sous la bannière de l'Aragon, où il s'etait réfugié. Il revint dans l'île avec une petite armée aragonaise, rallia les seigneurs de la Cinarca et se fit proclamer comte de Corse (le roi d'Aragon le nomma peu après son lieutenant général pour la Corse et la Sardaigne). Arrigo pactisa avec Gênes, allant jusqu'à faire partie de la société financière Maona, puis reprit la lutte et parvint à régner sur presque toute la Corse. Sa chance tourna à la fin du XIVe siècle, il mourut en 1401, empoisonné selon certains chroniqueurs.
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Giampaolo de Leca Giampaolo de Leca fut proclamé Comte de Corse en 1487.
Ce fut le dernier des féodaux corses. Sa fille, Alda, avait épousé Tommasino de Campofregoso, doge de Gênes. Il fut le fondateur du Couvent Saint-François de Vico. Il fit trois brillantes campagnes contre les Génois, fut vaincu et envoyé en exil où il mourut en 1516.
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Pozzo di Borgo (Charles André) 1764-1842.
Partisan comme Paoli de l'indépendance corse, ce grand adversaire de Napoléon aimait la France mais n'acceptait pas que l'île lui soit inféodée. Juif errant de l'antibonapartisme, il voyagea en Europe et au Proche-Orient, fut chargé de missions par les Anglais, devint le conseiller et l'ambassadeur des tsars. Lié aux Bourbons, il fit preuve de générosité envers les bonapartistes quand s'effondra l'Empire et se retira des affaires politiques après avoir représenté la Russie à Londres. Pozzo di Borgo avait été nommé président du Conseil d'Etat Corse après la mise à l'écart de Paoli par les Anglais. Celui-ci le recommanda, mais précisa bientôt: "Je l'ai donné comme un bon rasoir, qui dans la main d'un habile barbier coupe la barbe et dans la main d'un singe coupe la gorge". Samson Napoléon Sanson NAPOLLON, gentilhomme de la Chambre du Roi, Corse d'origine et Marseillais d'adoption, avait rendu dans le Proche Orient des services appréciés, notamment comme Consul à Alep et au cours de missions à Constantinople. Ses relations avec les hautes personnalités Turques devaient lui faciliter les négociations dont il fut chargé en 1626; cependant, ce n'est qu'au bout de deux ans d'efforts qu'il put réussir grâce à son habileté et à de nombreux cadeaux sans lesquels rien ne pouvait jamais aboutir dans ce pays.